VISITE DE GOURDON VILLE FEODALE,

DE L'ABBAYE NOUVELLE, ET DES GROTTES DE GOUGNAC.

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GOURDON.

Ses origines sont liées à l'existence d'un site défensif,

une bute de 284 m d'altitude,

dont la silhouette se détache par dessus les vallonnements de la Bouriane.

Gourdon est classée "" Plus beaux détours de France "" par Michelin.

pour débuter, voici

LA CHAPELLE DU MAJOU.

Chapelle de style ogival dédiée à la Vierge.

Bâtie contre le mur de la cité au XVI siècle,

elle fut saccagée pendant les guerres de religion et restaurée au XIX siècle.

EN ENTRANT DANS LE VILLAGE,

LA VUE DE L' IMPOSANT CHATEAU S'OFFRE A NOUS.

Castelnaud, ou plutôt Castelnau, le château neuf est fondé au XII siècle.

En 1214 il est pris et demantelé par Simon de Montfort, chef de la croisade contre les Albigeois. Pendant une brève période suivant le traité de Paris en 1259, les parties principales du château ( donjon, courtine, et enceinte de la cour sont constuits. A la fin du règne d' Henri IV les dernières fortifications sont construites du côté de la colline. Abandonné à la révolution, le château sert de carrière de pierres vers 1832. Sa restauration a duré de 1967 à 2005.

JE NE VOUS LE MONTRERAIS PAS EN IMAGE,

PAR MANQUE DE TEMPS, NOUS N'AVONS PU LE VISITER.

Je vous invite à visiter par ce petit reportage le

CHATEAU DE FENELON.

Dominant la vallée de la Dordogne le château de Fénélon dresse sa puissante architecture derrière trois enceintes fortifiées.

Les plus anciens vestiges subsistant  à l'heure actuelle datent du XIII siècle.

Un premier château existait déjà dès l'an mil.

UNE TOITURE DENUDEE DE SES LAUZES.

Toitures rencontrées dans cette région du Périgord, elles sont très pentues.

Elles sont recouvertes pour la plupart de lauzes, et aussi étrangement que cela paraisse,

ces charpentes supportent quand elles sont habillées de ces pierres,

entre 600 à 1000 kilos au m².

UN PETIT TOUR A CASTELNAUD LA CHAPELLE,

DANS LE PERIGORD NOIR, EN DORDOGNE.

VILLAGE CLASSE "" PLUS BEAUX VILLAGES DE FRANCE "".

Quelques photos en fin du reportage du château de Lacoste,

du château de Fayrac,

et de deux lavoirs rencontrés sur la route, un peu avant le village.

PHOTO PRISE DE LA DORDOGNE SUR UNE GABARRE.

juste un peu avant l'orage.

Nous voici dans la partie nommée "" la caserne "".

Ce fut le lieu ou 300 hommes d'armes prirent ce bâtiment comme cantonnement,

pour libérer Sarlat le 24 mars 1653 du joug des protagonsites "" de la Fronde "". 

FIN DU REPORTAGE.

Une sorte de poterne donnant accés aux extérieurs du château,

à partir de la caserne .

LA MAISON DES GARDES, 

Les bâtiments donnent de précieux indices sur la nature du paysage se trouvant autour du village.

Pour construire l'abbaye,

les artisans du Moyen âge ont utilisé les matériaux disponibles directement sur place.

Lauze pour les toitures,

pierres de tailles pour les murs,

et pierres pour les sols et dallages.

INTERIEUR DU RDC.

IMPRESSIONNANTE GRANDEUR ET HAUTEUR DE L'EGLISE ABBATIALE.

A la révolution l'abbatiale devient église paroissiale. A la fin du XIX siècle, sous l'impulsion de l'abbé Carrier, les habitants de St Amand dégagent les bases des murs et créent un couloir de circulation autour de l'édifice .

L'abbatiale est classée monument historique en 1886.

SAINT AMAND DE COLY .

Depuis près d'un millénaire, l'église abbatiale de st Amand de Coly s'élance majestueusement au-dessus du bourg, entourée de maisons en pierres aux toits de lauzes.

Elle s'impose dans le paysage par la puissance du clocher-porte et de son immense arche ogival.

Les remparts et les multiples points de défense donnent une idée de la puissance de l'abbaye qui a régné sur de vastes territoires.

LA PORTE ET LA TOUR DE L'ENTREE DE L'ANCIEN HOPITAL.

Contrairement à une idée reçue, les soins existaient au Moyen Age, car les abbayes  possédaient des traités de médecine d'auteurs antiques comme Hippocrate et Galien.

Ainsi, les religieux pouvaient mettre en pratique leur savoir auprès des malades.  

NOUS VOICI DANS LE COEUR MEME DE LA FERME.

Ce type de construction existe depuis très longtemps. Une des premières traces écrites les concernant date de 1449. Quant à la fin de l'habitat, il faut remonter aux environs du XV siècle.

Les cabanes de ce lieu connurent un regain d'intérêt au XVIII et XIX siècles, avec la naissance des nouvelles industries ( les forges ) qui attirèrent du monde dans le Périgord Noir.

LA CARRIERE.

Pour bâtir les cabanes, les hommes récupéraient les lauzes à l'endroit même de la construction. ces carrières se divisent en deux parties.

Les couches supérieures d'environ 40 à 70 cm d'épaisseur, sont constituées de lauzes. ces dernières sont idéales pour confectionner les toitures car elles sont larges et plates. Ellles n'exédent pas 6 cm d'épaisseur.

Les couches inférieures d'ou sont extraites les pierres à bâtir les murs.

L'ANCIEN PRESBYTERE.

Le XVIII siècle marque la fin de la seigneurie abbatiale de Saint Amand de Coly. Le curé a remplacé les chanoines. Il était logé dans ce Bâtiment qui est aujourd'hui la mairie.

LE PIGEONNIIER DE LA MAIRIE.

Il était très utile,  on y récupérait les oeufs de pigeon et les fientes,

qui sont un excellent engrais.

LES DIFFERENTS TREUILS DU SITE.

LE TREUIL DE PUITS.

Cet engin permet le levage alternatif et permanent

de deux charges avec la même corde.

Quand une charge monte, l'autre descend.

LE TREUIL A TAMBOUR.

Nommé cage à écureuil.

les hommes dans le tambour le faisait tourner,

ce système permettait d'élever des charges de 500kg.

la façade ouest de l'église.

Sur un petit panneau affiché sur le mur on peut lire "" LA CASA DEI "".

Casadéen vient de Casa Dei qui signifie "Maison de Dieu" (en latin). C'est le nom que reçut l'abbaye. Il se transformera avec le temps en Chaise-Dieu, lieu où réside Dieu. Un site casadéen est un prieuré ou une abbaye ayant été en lien avec la congrégation casadéenne, et qui " dépendait " de La Chaise-Dieu. C'est à partir de ce réseau historique et du travail de recensement des sites casadéens de Pierre-Roger GAUSSIN que s'est bâti notre projet de coopération et d'échanges entre les anciens sites casadéens.

Ecrits pris sur le site du R.E.S.C que je remercie.

Je vous emmène visiter par ce reportage,

une église romane du XII siècle, classée au monument historique depuis 1930.

Elle est située dans un petit village de la Haute Loire, Azérat.

Elle est construite en grés rouge d'Allevier et,

est ornée par de magnifiques peintures datant du XV au XIX siècles.  

Les environs d'Azérat. 

Les écrits et documents ont été fourni par la paroisse.

Un grand merci aux patrons du 

P'TIT GLOUTON , qui se reconnaitront .

CETTE STATUE A ETE CREE AVEC LA FONTE DE

213 CANONS DE LA BATAILLE DE SEBASTOPOL.

en 1855 le Général Pélissier vainqueur durant la guerre de Crimée,

conseille à l'évêque du Puy en Velay de solliciter auprès de

Napoléon III quelques uns des canons pris à l'ennemi au siège de Sébastopol pour construire la statue.

Elle fut édifiée entre 1856 et 1860.

LA STATUE DE NOTRE DAME DE FRANCE.

Elle domine la ville du haut du rocher Corneille à 132m.

  Le rocher est à 757 m par rapport au niveau de la mer.

Quelques mesures:

Hauteur du piédestal 6.70m

Hauteur de la statue  16 m

Poids de la statue 110 tonnes

Son plus grand périmètre 17 m.

La chevelure de la Vierge 7 m

Dans une cour intérieure située entre le chevet et le clocher,

sont présentés des exemples de nombreux remplois

de pierres et de morceaux sculptés,

que l'on remarque en divers endroits de l'ensemble cathédral.

Des bas reliefs gallo-romains encastrés dans la base du chevet évoquent des scènes de chasse.

Au dessus, une frise décorative aligne une belle succession de volutes en S.

Sur cette même paroi, une inscription latine attribue des vertues curatives aux eaux du puits de cette courette.

Je vous avouerais franchement que j'ai eu deux coups de coeur dans ce petit village,

qui pourrait être insignifiant pour certains,

étant donné qu'il n'y a pas grand chose à voir dans celui-ci.

Tout d'abord il y a ce petit restaurant multi-service,

"" AU P'TIT GLOUTON ""

Ou nous avons été reçu comme des petits princes.

La patronne fait la cuisine, une trés bonne et succulente cuisine traditionnelle,

et surtout faite maison.

Le patron est polyvalent, il est barman, il s'occupe du dépot du journal, de pain, de gaz,

s'occupe d'un espace informatique, fax, internet, et beaucoup d'autres choses..

Si vous passez par là bas, faite y un tour, on y mange excellement bien.

vous y trouverez des personnes trés gentilles conciliantes et avenantes.

La deuxième chose c'est l'église du village.

De part ses peintures d'une densité, d'une multitude et de richesse inouie,

la faisant qualifier de "" Sixtine du val d'Allier ""

je vous emmène la visiter dans ses moindres méandres,

afin que vous puissiez admirer ce chef d'oeuvre.

AUTEL DE SAINTE ANNE.

LA VIERGE MARIE ENFANT.

Marie est représentée enfant auprés de sa mère Anne,

figurée comme une femme agée puisqu'elle fut mère tardivement.

La place accordée à Sainte Anne remonte au II siècle.

L'autel et la statue en marbre sont l'oeuvre de Jean Antoine Cubisole.

Ils furent offerts en 1869 par Mgr Le Breton évêque du Puy, inhumé dans cette cathédrale.

LA VIERGE DE PITIE.

Sur ce tableau commandé par le chanoine Pierre odin au XV siècle, 

figure une Vierge de Pitié.

Cette représentation de la déposition du Christ,

fait écho à un évènement particulièrement important au Puy,(  le jubilé ) .

Ce jubilé attesté historiquement au début du XV siècle ( 1407 ).

Il a lieu lorsque le 25 mars ( jour de l'annonciation )

coïncide avec le vendredi saint ( jour de la mort du Christ ). 

Cela se produit deux à quatre fois par siècle.

Le XXI siècle aura connu deux jubilés , en 2005 et en 2016 .

le prochain aura lieu en 2154.

VOICI UNE PETITE SUITE DE TABLEAUX VUS DANS LA CATHEDRALE.

LE VOEU DES CONSULS.

En 1653, à la suite d'une nouvelle épidémie, les consuls,

administrateurs laïcs de la ville depuis le XIII siècle,

commandèrent au peintre Jean François le  "" voeu des consuls "" .

Ce tableau les représente autour de la vierge noire,

au pieds de laquelle se trouvent Saint Roch et Saint Sébastien,

tous deux traditionnellement invoqués contre la peste.

LA GRANDE ORGUE.

A l'origine  "" orgue du jubilé "" , il a été construit en 1689 par le marseillais Jean Eustache,

qui lui a attribué deux façades, l'une dirigée vers le choeur, l'autre vers les fidèles.

Son buffet a été réalisé en partie par Vaneau.

Il a connu cinq emplacements différents en 310 ans.

En 1994, l'orgue rénové retrouve un emplacement permettant d'apprécier sa double façade.

LA NEF PRINCIPALE VUE DE DESSOUS L'ORGUE.

L'ESCALIER CENTRAL.

En se plaçant devant la façade,

l'on remarque que la succession des porches réduit progressivement l'accés,

comme s'il fallait se faire tout petit,

humble pour suivre le Christ dans son incarnation.

Gravissant les marches de l'escalier, le visiteur débouche alors devant le choeur.

Ce dispositif exceptionnel et unique au monde, possède une forte dimension symbolique.

Le pélerin est acceuilli dans le sein de l'église par la Vierge Marie.